« Dépêche-toi ! » « plus vite ! » « on va être en retard » « accélère ! » « mais qu’est ce que tu fais encore ? » Tous ces mots que l’on a sans doutes beaucoup entendus dans notre enfance, et certainement répétés à l’envie à nos enfants.. Cela vous semble familier ? C’est normal. Avec le « non », les mots « dépêche-toi » sont ceux qui sont le plus utilisés par les parents.
On le sait, ce sont des mots stressants… Oui mais tout vient-il de nous parents hyper stressés ? Ou nos enfants ont ils une responsabilité dans l’affaire ?
Il y a une blague qui circule et me fait bien rire « comment se fait-il que lorsque je dis à mon enfant « il est temps de mettre tes chaussures et manteau et partir pour l’école » il comprend « il est temps de te déshabiller, d’aller aux toilettes et surtout, surtout, de rechercher le morceau de légo perdu depuis 5 ans ? »
Et si l’on reprenait causes et conséquences pour trouver une autre façon de faire ?
1) Est-ce que ces mots « dépêche-toi » sont efficaces ? Vraiment efficaces ?
Que celui dont l’enfant a accéléré le rythme parce que ses parents lui ont demandé (gentiment) de se dépêcher lève la main : il mérite d’être connu. Parce que sincèrement… ça n’a vraiment pas beaucoup d’effet de dire cela… Sauf quand on s’est transformé en monstre et qu’on le hurle de façon totalement incontrôlée.
=> donc on peut en déduire que : ce n’est pas efficace sur les enfants, mais que chez nous ça nous permet de nous transformer en monstre… un peu comme Hulk, mais en plus méchant.
2) Est-ce que cela nous fait du bien à nous, de répéter ces mots jusqu’à ce que leur pouvoir magique nous transforme en monstre ?
Je connais peu de parents qui sont fiers de leurs cris sur leurs enfants. J’entends plutôt « j’ai (un peu) honte de m’être emporté(e ) à ce point sur mon enfant / ado… » selon l’âge dudit enfant, soit on a l’impression de l’avoir traumatisé, soit, si c’est un ado, on a l’impression d’avoir abîmé cette relation de confiance si fragile à mettre en œuvre.
Donc les conséquences de nos dépêches-toi.. ne sont pas formidables. Et si nous tentions d’en analyser les causes ?
3) Le monde tourne trop vite :
En tous cas, c est l’impression que cela donne : vite vite vite on passe d une activité à l autre. Vite vite vite, il faut utiliser chaque minute de notre temps pour « faire » quelque chose. Même aux informations on passe des interviews plus rapides, avec plus de plans pour nous donner une impression de vitesse… Donc forcément si tout doit aller vite… les enfants aussi.
4) nous vivons dans des environnements qui sont de plus en plus stressants !
Il y a tout ce qui se passe à l international bien sur, mais aussi au quotidien : plus de temps dans les trajets pour aller travailler, plus de risques de chômage, plus de fins de mois difficiles..alors tout doit « rouler droit » à la maison… Pas question qu un petit grain de sable vienne s’immiscer dans ce quotidien difficile.
En conclusion… rien ne fonctionne bien. Les causes et les conséquences s’auto-alimentent.. et plus on s énerve de perdre du temps.
Et si la solution, c était de ralentir ?
Et même mieux.. si la solution c’étaient nous, les femmes et les mères, qui menions le mouvement en ralentissant… pour faire ralentir le monde ?
C’est ce que je vous propose en venant participer au formidable colloque organisé par « le défi des femmes d aujourd’hui » : Oser ralentir !
Voici le lien pour la billetterie : https://urlz.fr/nWGd
Ce colloque vous aidera à trouver des solutions concrètes pour plus de bien-être pour soi.. et pour sa famille !