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Les bons moments à partager

Et si le secret du bonheur en famille tenait dans le partage de bons moments familiaux ? Et si ses vrais amis, on les reconnaissait pas seulement quand tout va mal, mais aussi quand ils sont présents pour les bons moments ?
Gary Chapmann, un conseiller conjugal américain a beaucoup travaillé sur les « langages de l’amour ». Il en dénombre 5. 5 façons de se dire et faire sentir à l’autre qu’on l’aime. 5 façons de se sentir vraiment aimés.

Ces 5 langages sont : 
– le toucher physique : certains aiment être tenus par la main, faire et recevoir des câlins, des baisers…
– les services rendus : d’autres se sentent aimés quand on leur rend service, sans rien demander en échange. ex : « je vois que tu es fatigué, je vais vider le lave-vaisselle à ta place ».
– les cadeaux : ce n’est pas la valeur du cadeau qui est importante, c’est l’attention que l’on a eu en choisissant ce cadeau. Ex « j’ai tout de suite repéré que ces chaussettes étaient exactement de la couleur de tes yeux et de ton sac. Je suis heureux de te l’offrir »
– les paroles valorisantes : ce sont les mots d’amour, les compliments, les mots gentils qui vont toucher ceux qui sont sensibles à ce langage. ex « je t’aime. et j’aime tellement ta façon de sourire : tes fossettes me font craquer et les petits rides que ça crée autour de tes yeux sont les plus jolies au monde » 
 
et puis, et puis, restent ceux qui sont sensibles au « temps de qualité ». Selon Gary Chapman, ce sont les moments que l’on crée « pour se faire des souvenirs ».
Donc ce n’est pas JUSTE le temps que vous passez avec vos enfants : vous pouvez passer des heures à les accompagner dans leurs devoirs… sans que ce ne soit du « temps de qualité »‘.. tout dépend en réalité de votre patience et de celle de vos enfants à ce moment là ! Ce n’est pas non plus le temps des repas, si – au choix – les enfants n’ont pas leur mot à dire, ou que ce soit le moment où vous n’évoquiez que les sujets qui stressent : l’école, les notes, le rangement de la chambre… etc. C’est rarement aussi le moment où l’on doit gérer les crises, les peurs ou les colères, ni ceux où l’on attend désespérément que nos enfants – qui n’ont pas comme langage d’amour « les services rendus » – viennent nous soulager de quelques taches habituelles.

Mais alors, quels sont les meilleurs moments pour ces temps de qualité ?

 
En réalité, ça pourrait être un peu n’importe quand, même dans les contre-exemples cités ci-dessus, si on fait les choses avec le cœur ouvert et l’envie de créer des temps de « colle familiale« . Par exemple si on trouve la juste place pour les devoirs, on peut prendre plaisir à accompagner nos enfants. Si aux repas on choisit des sujets interdits : les devoirs, la chambre, les notes… et peut être la religion et la politique… on peut parler de ce que l’on a aimé dans la semaine, ce que l’on a appris, des fous rires que l’on a eus, des projets que l’on fait…Pour les services à rendre, si on le fait tous ensemble en chantant et dansant, ça peut devenir sympa.
Quand mes enfants étaient plus jeunes, j’aimais tellement ce moment que je passais, seule, avec chacun, au moment du coucher et où l’on partageait, selon les envies de chacun : un livre, un câlin ou des secrets…
Pendant le 1er confinement, nous avions mis en place 2 règles : chacun était libre de proposer des activités pour tous : nous avons ainsi fait une « boum », des escapes games dans la maison, un pique nique au fond du jardin, une oeuvre d’art, des jeux de société (j’ai même créé le jeu « Family Connect »‘. Et la 2ème règle : chaque jour c’était l’un de nous 6 qui cuisinait pour les autres, et le 7ème jour, nous cuisinions ensemble. Ce fut fort, beau et tellement plein d’amour !

Quand j’interroge les parents sur leurs colles à eux, j’ai tellement d’exemples variés : « l’apéro dînatoire (ou les restes du frigo) du dimanche soir qui est devenu une institution » « la visite des tombes familiales le 1er novembre qui permet de se rappeler des histoires de famille » « les concours de cuisine des enfants pendant les vacances » « les pièces de théâtre que l’on voit tous en famille ». Et même « un voyage aventure qui a failli tourner à la catastrophe : pendant 3 jours nous étions perdus au fond de la jungle amazonienne et nous avons pensé y laisser notre peau : qu’est ce que ça nous a rapproché ! »

En conclusion, j’aimerais vous rappeler que ces bons moments à partager peuvent, parfois, être issus du hasard. Mais pour la plupart, ils relèvent d’une volonté : celle de vivre ensemble de bons moments. Ils peuvent être institués de faon régulière ou uniques. Mais si vous voulez que, plus grands, plus vieux, vos enfants se rappellent avec émotion du temps (finalement si court) partagé à vos côtés… c’est à vous d’y réfléchir pour leur donner vie.

Alors qu’allez-vous mettre en place, d’ici la fin du mois, comme bons moments à partager ?
(et tant pis si ce n’est pas aussi bien que ce que vous imaginiez… l’important… c’est de participer, le reste viendra, soyez en certains  !)

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