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Comment rendre à la gentillesse ses « lettres de noblesse » ?

Il y a quelques jours, j’ai vu un post sur Linkedin qui m’a touchée, car je me suis sentie concernée : une personne, Clémentine S. se plaignait : elle disait à quel point elle était heureuse que sa gentillesse soit reconnue par son entourage… dès qu’ils avaient besoin d’elle, et à quel point c’était difficile pour elle de voir que pour les « bonnes » choses, on avait tendance à l’oublier : l’oublier pour les « sorties entre filles », l’oublier pour les promotions puisque ceux qui avaient du bagout… et pas toujours plus de professionnalisme passaient d’abord… etc.

Cela m’a touchée,  car « gentille« , je le suis. Profondément, fondamentalement. Quand on parle de moi, on me définit comme telle. Et que je vis à peu de choses près la même chose que Clémentine ;

J’aimerais tellement que cet adjectif qualificatif soit entièrement positif… mais vous le savez, être « gentille » c’est aussi perçu comme être naïfse laisser facilement abuser, passer devant, écraser, ne pas savoir résister ou dire non. C’est même devenu une insulte « ah elle ? Elle est gentille… »

Quel dommage…comment avons-nous pu en arriver là ?

Notre responsabilité, nous les gentils, est grande, sans aucun doute. Car dans la gentillesse, ce que l’on a toujours en tête avant d’agir c’est : « vais-je faire du mal à l’autre ? Vais-je le rendre triste ? Comment va-t-il se sentir ? » Et le gentil prend ainsi la responsabilité du bien-être de l’autre. Ce qui en soit est totalement illusoire. On oublie de ce fait d’être gentil avec la personne qui devrait être la plus importante au monde : nous-même. Parce que l’on prend tellement l’habitude de se sacrifier, de se taire, que les autres … prennent l’habitude d’en abuser.
Vous connaissez l’adage : « je lui donne le doigt et il prend le bras ». Mais oui, nous nous laissons prendre notre bras tout entier… et parfois plus.

Alors que faire ? Comment rendre à la gentillesse les lettres de noblesse qu’elle mérite ?


Conseils aux gentils : 
– commencez par vous rappeler que la gentillesse est une richesse extraordinaire. Comme notre monde irait mieux s’il était un peu plus gentil. Osez affirmer votre gentillesse ! C’est une force aussi, et comme le disait Francis Blanche : “Je peux me défendre contre la méchanceté. En revanche je ne sais pas me défendre contre la gentillesse!
– pour être gentil, il faut commencer avec soi-même : avant de penser aux autres, commencez par penser à vous : ceci ME convient-il ? Est-ce OK avec mes valeurs, mon état (de fatigue, de stress…) ; à faire avant de proposer quelque chose, avant d’accepter quelque chose.
– avant de dire oui, dîtes « laisse moi y réfléchir » : que votre OUI soit un vrai OUI…. et sinon osez dire NON !
– Osez mettre des limites : ce n’est pas être méchant que de dire « non, stop, pas question« , ni de dire que l‘on n’est pas content, ou de dire « moi aussi j’existe. merci de penser à moi ». Vous vous ferez bien plus respecter, et on arrêtera de vous oublier, si vous savez, de temps en temps… pousser une forte « gueulante » pour dire comment vous vous sentez.
– sentez la PUISSANCE que la gentillesse vous donne : c’est difficile d’être méchant avec un gentil, ET c’est difficile de vous dire non.
– quand vous avez envie de voir quelqu’un : appelez-le, organisez des fêtes : si c’est vous qui organisez, vous ne serez pas oublié ! Et tant pis si ça ne vous est pas rendu : au moins vous aurez passé une bonne soirée à plusieurs, plutôt que seule à pleurer sur votre sort.
– et puis…arrêtez de prendre des nouvelles ou de vouloir sortir avec … les cons qui abusent ! Faîtes-le tri dans vos relations et amis, et ne gardez que ceux pour qui vous comptez. Vraiment.

conseils à ceux qui croisent des gentils : 
– commencez par vous rappeler que la gentillesse est une richesse extraordinaire. Que notre monde irait mieux s’il était un peu plus gentil.
– pensez aux gentils. appelez-les, invitez-les, laissez-les passer devant vous ou prendre leur place. Ils ont souvent besoin d’encouragements pour le faire.
– dîtes leurs bien que votre bonheur ne dépend QUE de vous, absolument pas d’eux.
– Et …. imitez les ! Vous verrez comme cela fait du bien !

Et peut être qu’ainsi – un jour – la gentillesse dominera le monde. Et ça, ce sera vraiment génial !

 


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