Quand on est parent et professionnel, la rentrée est certainement l’un des moments les plus tendus de l’année (au même titre que les examens de fin d’année des enfants 😉
En effet, même si vous avez travaillé au mois d’août, comme 45% des salariés, le rythme était sans doute plus souple… et la rentrée va, de nouveau, vous mettre en mode « efficacité absolue »…. Donc certainement produire un moment de stress de ce côté-là… Sans compter qu’il est temps de penser aux courses de rentrée (allez écouter mon podcast pour avoir de bons réflexes), à l’organisation quotidienne : cantine, étude ou périscolaire, cours supplémentaires, temps des devoirs, soutien émotionnel parce que « j’ai AUCUN copain dans ma classe et en plus je suis tombé sur la maîtresse la plus nulle et la plus méchante de l’école… », organisation des trajets d’école et des activités de loisirs… Non mais franchement, qui ne serait pas épuisé rien qu’en lisant cette « to do list » ?
Pour vous éviter de sombrer en burn-out… parce que ce serait quand même dommage juste après les vacances, non ? voici quelques conseils :
Professionnellement : on le sait, il faut en moyenne 3 semaines pour que le corps s’habitue à un changement de rythme. Donc soit vous ne prenez pas de vacances en août comme cela vous ne vous déshabituez pas vraiment… soit vous acceptez l’idée que septembre sera compliqué. L’acceptation ça permet de ne pas se sentir tendu et en lutte contre quelque chose contre lequel on ne peut rien. C’est pouvoir se dire « OK c’est difficile. Je l’accepte. Ça va durer maximum 3 semaines ». Et puis l’acceptation, c’est aussi s’autoriser à mettre un peu de souplesse dans le quotidien : tout risque d’aller tellement vite, de tellement nous fatiguer qu’on pourrait s’autoriser par exemple à faire des repas super simples ou se préparer un sandwiche et aller le manger dans un parc pas trop loin du travail… histoire de décompresser un peu.
Familialement : oui ça risque aussi d’être compliqué : les enfants qui n’avaient plus d’horaires doivent réapprendre à se coucher tôt, vont devoir accepter de refaire des devoirs… après une journée fatigante pour eux aussi. La bonne nouvelle côté école, c’est qu’entre la rentrée et les vacances de la Toussaint les professeurs reprennent le programme de l’année précédente pour le repasser en revue rapidement. Donc ce n’est pas le moment où il y aura de gros apports bien difficiles. Et pour l’horaire de coucher, pensez à réintroduire un rythme une semaine avant la rentrée. Chaque jour, on se couche un peu plus tôt… et on se lève un peu plus tôt. On peut aussi profiter de cette semaine « pré-rentrée » pour redéfinir les tâches collectives de la maison : les enfants grandissent, ils doivent pouvoir aider un peu plus. Qui prendra la responsabilité de quoi ? Emotionnellement, apprêtez-vous à être « le bureau des pleurs » : pour les enfants aussi il faudra environ 3 semaines pour se réhabituer. Et pour accepter que les amitiés peuvent évoluer, que la bande n’est plus la même… Pour cela, l’outil le plus utile est celui de « l’écoute active » : non, ne cherchez ni à convaincre, ni à rassurer vos enfants avec des paroles comme « tu sais l’amitié ça va ça vient… toi aussi tu vas te trouver de nouveaux amis… » ça serait contre-productif. Choisissez plutôt des mots de compréhension : « oui ce que tu vis est difficile. On n’a vraiment pas envie d’être confronté à ce problème quand on va à l’école. » Je vous propose des formations pour mieux comprendre les enjeux et savoir faire face à toute situation de crise, qu’elle soit scolaire ou professionnelle. Renseignez vous.
Organisationnellement : finalement sans doute le point le plus difficile à maîtriser… parce que ça dépend beaucoup du tempérament de chacun en l’occurrence. Je ne saurai que vous invitern à utiliser la matrice d’Eisenhower ; certes cet outil est plus connu dans le cadre de l’organisation professionnelle (est-ce important et . ou urgent ?). Mais elle fonctionne parfaitement pour trouver ce juste équilibre vie pro / vie perso : trouver quelqu’un pour assurer la sortie d’école de mes enfants, c’est important, c’est urgent ou c’est les deux ? Si on est à 15 jours de la rentrée, c’est important, mais je peux prendre le temps de poser les options, de téléphoner pour avoir plus d’informations… mais si nous sommes à la veille de la rentrée : je vais prendre ce qui est disponible pour moi. Si je n’ai pas de place au collège en « devoir faits », si il n’y a pas de bus pour ramener les enfants à la maison où, de toutes façons il n’y a personne pour les attendre… je vais en urgence contacter une agence qui gère du personnel de garde… et tant pis si ce n’est pas idéal… pour le moment. Je peux ainsi passer chaque problème, que j’aurais listé par écrit sur une liste pour ne rien oublier dans la matrice. Ainsi, je vais démarrer par les problèmes importants et urgents et je vais déléguer les problèmes urgents et non importants.
En conclusion, la période de la rentrée peut être certes très stressante et faire rapidement perdre les bénéfices des vacances… mais c’est aussi le moment où je peux choisir de modifier profondément ma façon de voir le monde et ma façon de résoudre mes problèmes… en testant de nouvelles façons de faire. Vous désirez aller plus loin ? Prenez contact avec moi et nous étudierons ensemble ce que je peux apporter à votre entreprise.