Dans un post d’une psychologue qui m’a, en partie, formĂ©e, il est indiquĂ© que cette semaine est « la semaine de la gentillesse ».
J’ai voulu vĂ©rifier… je ne trouve nulle part confirmation de cette information… mais aprĂšs tout, peu importe :
A-t-on besoin que des « grands pontes » dĂ©cident que telle semaine ou telle journĂ©e est consacrĂ©e Ă la gentillesse pour ĂȘtre gentil ?
Si la rĂ©ponse est oui… quel dommage !
Parce que pour moi, la gentillesse… ça devrait ĂȘtre toute l’annĂ©e ! C’est une valeur qui, je crois est trĂšs ancrĂ©e en moi. Pourquoi ? Comment ? Est-ce innĂ© ou Ă©ducatif ? HonnĂȘtement je n’ en n’ai pas la moindre idĂ©e.
Mais ce que je sais, c’est que je suis toujours douloureusement touchĂ©e lorsque j’entends des critiques liĂ©es Ă la gentillesse « ah oui… il est gentil… » ou « trop bon, trop con ».
Parce que les gens confondent gentillesse et naĂŻvetĂ©, gentillesse et personnes que l’on peut abuser.
Or cela n’a rien Ă voir.
Ătre gentil, c’est ne pas vouloir faire de mal. Ătre gentil, c’est prĂ©fĂ©rer croire en l’HumanitĂ© de l’Homme qu’en sa bĂȘtise. Ce n’est- certes – pas toujours simple.
J’ai rĂ©flĂ©chi Ă ce que je pensais, faisais pour ĂȘtre gentille et je vais tenter de partager avec vous :
D’abord je n’oublie pas que JE suis quelqu’un d’important dans MA vie : ĂȘtre gentille, ça commence par moi : si je me laisse attaquer, critiquer, abuser… par d’autres, alors je ne pourrai pas ĂȘtre gentille. Je vais plutĂŽt ĂȘtre dĂ©primĂ©e ou dĂ©pressive. Donc ĂȘtre gentille avec moi, c’est d’abord savoir mettre des limites Ă la mĂ©chancetĂ© des autres. C’est savoir dire « STOP » quand c’est nĂ©cessaire, et c’est me rappeler que chacun est libre de penser ce qu’il veut – y compris du mal de moi – sans que cela ne ME dĂ©finisse.
Ensuite, pour ĂȘtre gentille, je crois que l’Ă©lĂ©ment central pour moi est de voir l’Autre comme un Ătre Humain d’une valeur inestimable. Qui a vĂ©cu des choses que je ne peux pas imaginer. Qui l’ont forgĂ©, avec ses forces et ses faiblesses, ses valeurs, ses qualitĂ©s et ses dĂ©fauts. Que l’Autre n’est – forcĂ©ment – PAS parfait, et que je ne le suis pas non plus.
Enfin, je fais quelque chose de simple… dĂšs que je peux : je regarde la personne qui est en face de moi dans les yeux, et je lui souris. Quoi qu’elle ait fait, ou moi. Parce qu’un sourire est dĂ©sarmant et fait baisser les armes.
D’ailleurs c’est ce que dit Francis Blanche « je peux me dĂ©fendre contre la mĂ©chancetĂ©, je ne peux pas me dĂ©fendre contre la gentillesse »
et derniĂšre merveilleuse nouvelle : la gentillesse permet, selon l’institut Bedari de l’universitĂ© de Californie, de vivre plus longtemps… et si nous essayons ?