Je suis certaine qu’à vous aussi, ça vous est déjà arrivé. Le matin, vous choisissez de mettre un beau collant, tout neuf. Or à un moment de la journée…. Vous commencez à sentir qu’un trou se crée au niveau d’un orteil. Et puis le trou grandit, et votre orteil passe dedans, et reste enserré dans ce sacré collant qui commence à serrer… ça fait mal non ? Moi je trouve ça presque insupportable comme douleur au bout d’un moment. Sauf que… je suis en réunion, je ne peux quand même pas enlever ma chaussure pour tirer sur le collant. Sauf que il fait froid, je ne me suis pas épilée, je ne peux quand même pas retirer mon collant et rester jambes nues… sauf que ma tenue sans collant, c’est même pas envisageable… des « sauf que », on en a plein la tête ; Alors – je ne sais pas pour vous – mais moi je garde le collant, le trou et la douleur… et je souris. J’essaye de me concentrer sur ce que j’ai à dire ou ce que l’on me dit… mais j’ai un peu de mal car … aïe aïe aïe… comme ça fait mal ce tout petit trou qui enserre mon pouce…. Mais personne ne sait jamais que je souffre.
OK, mais quel est le rapport entre ce trou dans le collant et ce que j’ai à dire ?
C’est simple : quand quelque chose, même tout petit, même invisible, nous fait souffrir… c’est compliqué de faire comme s’il n’existait pas.
Oui et ????
Et bien c’est exactement ce qui se passe entre notre vie familiale et notre vie professionnelle : si votre enfant est malade, ou que l’assistante maternelle est malade… forcément on y pense. On s’inquiète. Parfois un peu, parfois beaucoup. Ça fait mal. Et pourtant au travail, on est concentré sur ce que l’on a à faire : un rendez-vous client, une réunion de service. Mais que celle qui, alors qu’elle a un problème familial plus ou moins grave, n’a jamais pensé à sa famille pendant le travail me lance la première pierre.
Car nous n’avons pas deux vies ou trois vies : la vie professionnelle, la vie familiale, la vie sociale… Tout cela s’entremêle, forcément. Comme une tresse. On ne prend pas les cheveux de 3 personnes pour faire une natte. C’est pareil pour « nos » vies. Ou plutôt NOTRE vie.
Alors que faire et comment faire ?
Dans de nombreux articles qui parlent d’équilibre vie personnelle / Vie professionnelle, je lis de bien séparer les deux. De bien faire attention à ne pas emporter à la maison les problèmes du travail et vice-versa ; Facile à écrire, mais concrètement on fait comment ? On se partage en deux ?
Voici mes propositions :
- Analyser sa « charge mentale » : qu’est ce qui pèse dans ma vie ? A quoi est-ce que je pense ? Qu’est ce qui m’inquiète ? Quelles sont mes responsabilités ?
Ce n’est pas une mince affaire que de faire la liste ! - Utiliser un outil que j’aime beaucoup : le cercle d’influence. Il permet de faire baisser la charge mentale… vraiment !
- Apprendre à vivre pleinement l’instant présent. Par exemple Vittoziennement
- Et prendre un problème après l’autre, parce que l’esprit n’est pas fait pour « traiter plusieurs dossiers en même temps » comme on nous le fait trop souvent croire pour les femmes.
Ce serait un peu trop long de détailler toutes ces pratiques ici, mais si vous souhaitez en savoir plus : contactez-moi, faites moi intervenir pour une conférence, une formation au sein de votre entreprise…